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Fisherman's House / Cozy Duplex
Fisherman's House / Cozy DuplexArgenton-sur-Creuse
10.0 out of 10, Exceptional, (3)
The price is AEDÂ 152
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includes taxes & fees
25 Dec - 26 Dec

Parenthèse EnchantĂŠe pour Deux â Spa privĂŠ, sauna & vidĂŠoprojecteur
Parenthèse EnchantĂŠe pour Deux â Spa privĂŠ, sauna & vidĂŠoprojecteurArgenton-sur-Creuse
10.0 out of 10, Exceptional, (1)
The price is AEDÂ 714
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24 Dec - 25 Dec

Maison du Jardinier 1 Ă 4 personnes
Maison du Jardinier 1 Ă 4 personnesArgenton-sur-Creuse
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12 Jan - 13 January 2026

Cottage in the countryside, peace and quiet guaranteed
Cottage in the countryside, peace and quiet guaranteedARDENTES
10.0 out of 10, Exceptional, (2)
The price is AEDÂ 302
AEDÂ 395 total
includes taxes & fees
4 Jan - 5 January 2026

Appart'hĂ´tel Saint-Denis, Studio 9
Appart'hôtel Saint-Denis, Studio 9Châteauroux
10.0 out of 10, Exceptional, (2)
The price is AEDÂ 105
AEDÂ 259 total
includes taxes & fees
26 Dec - 27 Dec

Appart'hĂ´tel Saint-Denis, Studio 13
Appart'hôtel Saint-Denis, Studio 13Châteauroux
9.0 out of 10, Wonderful, (2)
The price is AEDÂ 190
AEDÂ 366 total
includes taxes & fees
26 Dec - 27 Dec

Appartement du Grand Parc (2)
Appartement du Grand Parc (2)Châteauroux
The price is AEDÂ 259
AEDÂ 439 total
includes taxes & fees
31 Dec - 1 January 2026

Residence Mifaly - Red and white decor apartment
Residence Mifaly - Red and white decor apartmentChâteauroux
8.6 out of 10, Excellent, (4)
The price is AEDÂ 255
AEDÂ 346 total
includes taxes & fees
26 Dec - 27 Dec
Lowest nightly price found within the past 24 hours based on a 1 night stay for 2 adults. Prices and availability subject to change. Additional terms may apply.
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Top Cluis Hotel Reviews

ibis Chateauroux
8/10 Good
![Cluis-Dessous (Indre) Le château domine la vallĂŠe de la Bouzanne. Cette forteresse des XIIème et XVème siècles renferme un châtelet dâentrĂŠe avec des vestiges du pont-levis flanquĂŠ de tours, un donjon du XIIème siècle sur motte, une enceinte et un corps de logis des XIVème et XVème. Elle domine la VallĂŠe de la Bouzanne. La chapelle castrale, serait romane. La forteresse protĂŠgeait la frontière entre le royaume de France et le duchĂŠ d'Aquitaine. L'aspect pĂŠdagogique du lieu est indĂŠniable. Les restaurations sont heureusement discrètes. Le premier seigneur connu de Cluis est Giraud (vers 1000 - 1040), probable vassal de DĂŠols. Le second seigneur, Boson, est connu par des faits se rapportant Ă la fondation de lâĂŠglise de Neuvy Saint-SĂŠpulchre (vers 1042). Boson fut excommuniĂŠ suite Ă son refus de comparaĂŽtre devant le concile de Poitiers suite Ă des dĂŠsaccords avec les clercs de Neuvy-saint-SĂŠpulchre (janvier 1078). Une charte concernant l'ĂŠvĂŞque de Bourges fait mention de Boson et de son fils Bertrand en 1087. Cette famille s'est ĂŠteinte vers 1090. Vers 1092, la châtellenie est partagĂŠe entre Eudes de Lignières qui reçu la ville de Cluis (Cluis-Dessus), et les seigneurs de Gargilesse qui reçurent le castrum (Cluis-Dessous). Le dĂŠdoublement de la paroisse aboutit aux appelations "Cluis-Dessus", la ville et "Cluis-Dessous", le castrum. Les seigneurs de Gargilesse gardèrent peu de temps le château, celui-ci passant dans les mains d'Alard Guillebaud, en 1102. Alard Guillebaud mourut vers 1130 en laissant une fille (BĂŠatrix de Châteaumeillant) qui ĂŠpousa Raoul VI de DĂŠols (seigneur de Châteauroux). Cluis-Dessous retourna ainsi dans la maison de DĂŠols alors que Cluis-Dessus resta au duc d'Aquitaine. Lors du divorce du roi de France et d'AliĂŠnor d'Aquitaine, en 1152, Ebbes de DĂŠols reste fidèle Ă sa suzeraine remariĂŠe avec le futur roi d'Angleterre, Henri II Plantagenet. Le roi de France, Louis VII, en reprĂŠsailles,entreprend de dĂŠvaster les seigneries des DĂŠols: il incendie La Châtre, Château-Meillant et une partie du château de DĂŠols. Ebbes de son cĂ´tĂŠ brĂťle Cluis-Dessus dont le seigneur, Garnier de Cluis, est restĂŠ fidèle au roi de France. C'est le dĂŠbut des guerres franco-anglaises. En 1155, un diffĂŠrend entre les deux seigneurs au sujet de l'abbaye de Varennes, fut arbitrĂŠ par Henri II PlantagenĂŞt. PlantagenĂŞt se dĂŠclara ÂŤfondateur, gardien et dĂŠfenseur de lâabbayeÂť, et fit retirer lâinscription du seigneur de DĂŠols. Ebbes de DĂŠols mourut en 1160 en laissant DĂŠols et Cluis-Dessous Ă son fils aĂŽnĂŠ Raoul VII. En 1176, Raoul entreprit le voyage de JĂŠrusalem et mourut, la mĂŞme annĂŠe, au retour, Ă Ravenne oĂš il fut enterrĂŠ. Il laissait pour seule hĂŠritière sa fille Denise de DĂŠols* alors âgĂŠe de trois ans. L'oncle de Denise, Eudes seigneur de La Châtre et de Châteaumeillant, la prend en charge. Henri II PlantagenĂŞt menace d'assiĂŠger La Châtre si la fillette ne lui est pas remise. Ayant en charge de Denise, PlantagenĂŞt sâempara de la jouissance de ses seigneuries. Henri II mariera la fillette Ă un des ses chevaliers, Beaudouin de Rives. Celui-ci meurt alors que Denise n'a pas 16 ans.Le fils de Henri II, Richard Ier dit Coeur de Lion, remariera Denise Ă AndrĂŠ de Chauvigny, en l'ĂŠglise de Salisbury en 1189, en prĂŠsence d'AliĂŠnor d'Aquitaine. En 1188, Philippe Auguste sâempare de Châteauroux et de nombreux châteaux du Bas-Berry. Ă la suite du traitĂŠ du Goulet, en mai 1200, Jean-sans-terre abandonne l'hommage des seigneurs berrichons au profit de Philippe Auguste. Par Denise, AndrĂŠ de Chauvigny est seigneur de DĂŠols*, La Châtre, Châteauroux, etc. Le couple donna naissance Ă Guillaume Ier de Chauvigny, seigneur vers 1206. Câest lui qui dut affranchir les habitants de Cluis-Dessous, vers 1215*. Il mourut au dĂŠbut de lâannĂŠe 1234. Ce sont les Chauvigny qui crĂŠeront la forteresse telle qu'elle se prĂŠsente. Après Guillaume Ier, se succĂŠderont comme seigneurs de Cluis-Dessous : Guillaume II*, son fils; Guillaume III*, fils du prĂŠcĂŠdent, Ă l'origine de la forteresse; AndrĂŠ II*, fils du prĂŠcĂŠdent; AndrĂŠ III fils du prĂŠcĂŠdent qui mourra Ă la bataille de Poitiers en 1356*. A la fin du XIVe siècle, vers 1358, Cluis-Dessous entra brièvement dans la famille de Villemur, par mariage du vicomte de Villemur avec Marguerite de Chauvigny, fille de AndrĂŠ III. La châtellenie devant revenir Ă la maison de Châteauroux après la mort de Marguerite de Chauvigny et de ses enfants, la maison de Villemur ne gardera Cluis-Dessous que jusqu'en 1401. Guy II de Chevigny, petit fils de AndrĂŠ III de Chauvigny, rĂŠclama son bien et après paiement de 10 300 livres tournois et 4000 florins il prit possession de la châtellenie le 11 aoĂťt 1401. Guy II* sâinstalla au château oĂš il y mourut en 1422 Ă 76 ans. Guy III hĂŠrita de Cluis-Dessous (et Châteauroux). Il aparticipa Ă la chevauchĂŠe de Jeanne d'Arc vers Reims. Homme pieux, il fonda un ermitage dans le bois du Plaix. Il mourut Ă 75 ans, Ă Châteauroux, le 25 mars 1483. François, fils aĂŽnĂŠ du prĂŠcĂŠdent, prĂŞta hommage Ă l'abbaye de Saint-Sulpice de Bourges*, pour Cluis-Dessous en juillet 1484. Son fils, AndrĂŠ IV de Chauvigny, ĂŠpousa Louise de Bourbon-Montpensier. A la mort de son ĂŠpoux en janvier 1503, le couple n'ayant pas d'enfants, Louise hĂŠrita des domaines. Elle ĂŠpousa en secondes noces, en 1504, un cousin de la branche Bourbon-VendĂ´me, Louis de Bourbon prince de la Roche-sur-Yon. Après un long procès avec les hĂŠritiers naturels, les châtellenies de Cluis-Dessous, Neuvy Saint-SĂŠpulcre, Aigurande et du Châtelet reviennent Ă Louise de Bourbon. Cluis-Dessous ĂŠtait dĂŠsormais dans la famille Bourbon-Montpensier. PrĂŠfĂŠrant la cour, les Montpensier ne mettront pas souvent les pieds Ă Cluis-Dessous. Au XVIIe siècle, Anne Marie-Louise d'OrlĂŠans, duchesse de Montpensier*, la "Grande Mademoiselle", fera restaurer la chapelle Notre-Dame de la TrinitĂŠ proche du château. On signale son passage Ă Cluis-Dessous en 1666. L'hĂŠritier de Anne Marie-Louise d'OrlĂŠans, Philippe d'OrlĂŠans, frère de Louis XIV, abandonna complètement le château qui perdit rapidement de sa splendeur. Les ducs perçoivent les revenus de Cluis-Dessous mais la forteresse est dĂŠlaissĂŠe. En 1697, la châtellenie est vendue, avec les seigneuries d'Aigurande et de Sainte-SĂŠvère, Ă LĂŠonor de Flexelles*, dit le "marquis de BrĂŠgy", ambassadeur en Pologne et en Suède. Le marquis de BrĂŠgy reçut Cluis-Dessous en paiement d'une dette. Le château resta peu de temps dans la famille de BrĂŠgy, le dernier du nom, Germain Christophe*, mourut en 1762, sans descendance. Gabriel de Montaignac, descendant des Gaucourt, seigneurs de Cluis-Dessus, par sa mère, racheta le château de Cluis-Dessous et de ses dĂŠpendances en 1767*, et rĂŠunit les deux paroisses de Cluis-Dessus et de Cluis-Dessous. Le domaine passa ensuite par mariage dans la famille du marquis de Lestrange*. Les deux Cluis furent rĂŠunis en une seule commune en 1818. La commune achète le château en 1980, sa consolidation et son animation sont confiĂŠes Ă lâASSC (Association pour la sauvegarde des sites de Cluis). Un ancien manuscrit, copiĂŠ par le Père PĂŠan Cordelier, assure que Raoul VII de DĂŠols eut deux fils qu'un accident lui enleva en mĂŞme temps, l'aĂŽnĂŠ Ă 16 ans et l'autre Ă 14. "Ces deux jeunes Princes prenant ensemble le divertissement de la chasse sur l'ĂŠtang de Grammont, l'un d'eux tira sur un canard et le tua, et le voulant prendre se jeta inconsidĂŠrĂŠment dans l'ĂŠtang, oĂš l'autre le voyant engagĂŠ et en pĂŠril, et voulant secourir, s'y jeta aussi, et l'un et l'autre y pĂŠrirent misĂŠrablement ; ce qui fut cause pour le Prince leur père en mĂŠmoire de cet accident, qui lui enlevait l'espĂŠrance de son nom et l'appui de sa maison, fonda au mĂŞme lieu l'ĂŠglise et le prieurĂŠ de Grammont, qu'il dota de ses biens, et fit ĂŠriger en l'ĂŠglise un tombeau ĂŠlevĂŠ, oĂš l'on voit encore aujourd'hui dans les ruines de ce prieurĂŠ les effigies de ces deux jeunes Seigneurs gravĂŠs sur leur tombeau ..." (Histoire de Berry. Par Gaspard Thaumas de la Thaumassiere - Bourges 1689) L'abbĂŠ de DĂŠols, attaquera le mariage de Denise de DĂŠols avec AndrĂŠ de Chauvigny, au prĂŠtexte d'une consanguinitĂŠ incertaine qui en rĂŠalitĂŠ n'est qu'une question d'intĂŠrĂŞts. L'ĂŠvĂŞque de Bourges suivra son curĂŠ, et prononcera la nullitĂŠ du mariage. Le couple fera appel au pape CĂŠlestin III, mais c'est son successeur, Innocent III qui validera le mariage. Innocent III dĂŠclarera: ÂŤil n'est pas facile de ne pas admettre un mariage qui a durĂŠ si longtemps et d'oĂš une nombreuse descendance est issueÂť. Cette apparente bienveillance du Pape cache certainement un marchandage, le seigneur de DĂŠols reconnaissant la puissance de l'abbaye de DĂŠols. "La châtellenie de Cluis-Dessous est composĂŠe de quatre paroisses, dont les habitants ĂŠtaient autrefois des serfs du seigneurs châtelain. Ces habitants furent affaranchis par des seigneurs de la maison de Chauvigny, et la seigneurie est divisĂŠe de tems immĂŠmorials en quatre affranchissements gĂŠnĂŠraux, celui du bourg et paroisse de Cluis, celui de la ForĂŞt-Montpeigner, celui de Crozon, et celui de Mouheres. Le seigneur s'est rĂŠservĂŠ dans chacun de ces affranchissements des droits dont les uns sont purement personnels, les uns rĂŠels, et les autres mixtes, qui son dĂťs par les habitants Ă cause des fonds dont ils sont propriĂŠtaires." (Oeuvres posthumes de maĂŽtre Louis de HĂŠricourt contenant ses mĂŠmoires sur des questions de droit civil, tome II - Paris 1759) Guillaume II, participa aux deux croisades de Saint-Louis. Il mourut de retour de la deuxième, Ă Palerme, en janvier 1271. Guillaume III succĂŠda Ă son père Guillaume II. C'est ce seigneur qui fit construire la forteresse. En 1292, il fit faire un dĂŠnombrement de ses fiefs. AndrĂŠ II, prĂŞte hommage Ă lâabbĂŠ de Saint-Sulpice, son suzerain effectif, le 27 septembre 1327. Il donnera la châtellenie en apanage Ă son fils AndrĂŠ III le 11 janvier 1335, mais son père ayant promis Ă sa fille Marguerite une dot de 1000 livres de terres lors de son mariage avec le vicomte de Villemur, AndrĂŠ III dut renoncer. Le 19 septembre 1356, l'armĂŠe française est ĂŠcrasĂŠe par les archers anglais au nord de Poitiers (Ă NouaillĂŠ-Maupertuis). Cette dĂŠfaite militaire relance la guerre de Cent Ans et qui avait commencĂŠ vingt ans plus tĂ´t sous Philippe VI de Valois. L'armĂŠe anglaise de 7 000 hommes est commandĂŠe par le Prince Noir. Le roi de France, Jean II le Bon, aligne 15 000 hommes. La charge des chevaliers français tourne au dĂŠsastre devant les archers anglais. Jean le Bon et son quatrième fils âgĂŠ de 14 ans, Philippe le Hardi, lâchĂŠs par les chevaliers lors de la poursuite du Prince Noir, seront fait prisonniers. C'est au cours de cet ĂŠpisode que Philippe le Hardi encouragera son père, par ces paroles cĂŠlèbres ; "Père, gardez-vous Ă droite, père, gardez-vous Ă gauche !". Le roi d'Angleterre, Edouard III, exigera une ĂŠnorme rançon pour la libĂŠration du roi de France. A la mort de Jean le Bon en 1364, seul un tiers de la rançon a ĂŠtĂŠ payĂŠ. Le traitĂŠ de BrĂŠtigny, en 1360, cĂŠdera pratiquement tout le sud-ouest de la France au royaume d'Angleterre. Guy II de Chauvigny, ĂŠgalement vicomte de Brosse, ayant pris le parti du roi, se battra aux cĂ´tĂŠs de Dugesclin. Il sera fait chevalier de sa main. Guy II meurt Ă Cluis-Dessous en 1422. SituĂŠe Ă l'ouest de Bourges, l'abbaye bĂŠnĂŠdictine Saint-Sulpice avait ĂŠtĂŠ dotĂŠe d'un marchĂŠ hebdomadaire et de foires annuelles par Louis le Pieux. Charles le Chauve lui accorda de nombreux privilèges judiciaires, fiscaux, ĂŠconomiques. L'abbaye Saint-Sulpice alliait puissance matĂŠrielle et prestige religieux. A l'origine ĂŠtait une modeste colonie religieuse organisĂŠe par l'ĂŠvĂŞque Sulpice au VIIe siècle. Dans un acte de 650, on apprend que Clovis II accorde de nombreux avantage Ă l'abbĂŠ de Saint-Sulpice. Le monastère avait rĂŠpondu favorablement, avec 20 monastères du Berry sur 29, Ă l'appel de Philippe le Bel Ă le soutenir dans sont conflit avec la papautĂŠ. Anne Marie-Louise d'OrlĂŠans, duchesse de Montpensier, dite "la Grande Mademoiselle", cousine germaine de Louis XIV, prit parti pour la Fronde des princes (1650-1653), elle fit mĂŞme tirer les canons de la Bastille contre les troupes royales et ouvrir les portes de Paris Ă CondĂŠ, le 1er juillet 1652. L'ĂŠchec de la Fronde auboutira au renforcement de la monarchie. Contrainte de s'exiler après le retour du jeune roi et de Mazarin, elle demeura sur sa terre de Saint-Fargeau jusqu'en 1657. En 1670, âgĂŠe de 45 ans et toujours non mariĂŠe, elle tombe amoureuse du bellâtre Lauzun de six ans son cadet. SĂŠducteur impĂŠnitent, Lauzun disputa mĂŞme au roi la conquète de madame de Valentinois, ce qui lui fit goĂťter la bastille une première fois. Il sĂŠjourna Ă la bastille une deuxième fois, pour s'ĂŞtre cachĂŠ sous le lit du roi et de madame de Montespan, afin d'ĂŠcouter leur conversation, pour savoir si la maĂŽtresse du roi ĂŠtait responsable d'un refus du roi concernant une charge demandĂŠe. Après avoir d'abord acceptĂŠ, devant le tolĂŠ gĂŠnĂŠral, le roi refusa le mariage de la Grande Mademoiselle et de Lauzun. Lauzun, arrĂŞtĂŠ dans sa chambre Ă saint-Germain, fut conduit par d'Artagnan Ă la forteresse de Pignerol oĂš il retrouva Fouquet; il y resta 10 ans, de 1671 Ă 1681. En 1695, Ă l'âge de 62 ans, le vieux barbon ĂŠpouse une belle-sĹur de Saint-Simon, Geneviève-Marie de Durfort, âgĂŠe de 15 ans. Il s'ĂŠteint en 1723 Ă 90 ans. On dit que la duchesse de Montpensier ĂŠpousa Lauzun secrètement, vers 1671, ce qui n'empĂŞchera pas Lauzun de reprendre sa carrière de sĂŠducteur. MalgrĂŠ sa grande richesse, la duchesse de Montpensier resta d'une avarice lĂŠgendaire qui la rendit peu sympathique. Le 15 avril 1693, elle fut prise d'une maladie de vessie qui s'aggrava rapidement. Elle mourut le 5avril, Ă 66 ans, et fut enterrĂŠes Ă Saint-Denis. "Au milieu de la cĂŠrĂŠmonie, une urne dans laquelle, par un arrangement bizarre, on avait enfermĂŠ les entrailles, ÂŤ se fracassa avec un bruit ĂŠpouvantable et une puanteur subite et intolĂŠrable [59]. Âť Des femmes sâĂŠvanouirent, le reste de lâassistance gagna le grand air Ă la course. ÂŤ â Tout fut parfumĂŠ et rĂŠtabli, Âť mais cette scène burlesque devint la risĂŠe de Paris. Il ĂŠtait ĂŠcrit que la Grande Mademoiselle aurait toujours son petit coin de ridicule, mĂŞme le jour de son enterrement." (La Grande Mademoiselle - Arvède Barine - Revue des Deux Mondes tome 25, 1905) LĂŠonor de Flesselles (Flexelles, FlĂŠcelles) dit ÂŤMarquis de BrĂŠgyÂť dĂŠcĂŠdĂŠ sans enfants en 1712. Il est ĂŠgalement vicomte de Corbeil, seigneur de Tigery, chevalier dâhonneur au Siège & PrĂŠsidial de CrĂŠpy-en-Valois, conseiller dâEtat, Lieutenant pour le Roi au Gouvernement de lâIsle de France, Ambassadeur Extraordinaire en Pologne puis en Suède. En 1676, il ĂŠpouse en premières noces Dame Marie des Croisettes-de Saint Mesme et en seconde noces (dĂŠcĂŠdĂŠe en octobre 1688), et en secondes noces, en 1696, Catherine Jeanne Auzanet, fille de BarthĂŠlĂŠmi Auzanet, conseiller au Grand Conseil . Germain Christophe FlĂŠcelles dit le Marquis de BrĂŠgy, baron de Sainte-SĂŠvère, seigneur de BrĂŠgy, d'Aigurande, d'Aigurandelle, de Cluis-Dessous, de la Vervollière, etc, est dĂŠcĂŠdĂŠ en aoĂťt 1762 dans la terre de Cluis-Dessus appartenant au marquis de Gaucourt. Il fut inhumĂŠ dans l'ĂŠglise Saint-Christophe de Cluis. Le fief comprend 100 hameaux ou mĂŠtairies (sur les paroisses de Cluis-Dessus, Mouhers, Crozon, La Buxerette, Saint-Denis de Jouhet et autres), ainsi que le fourneau Ă fer de Cluis-Dessous et les forges de Crozon. Mariage de Gabrielle de Montaignac avec Alexandre de Lestrange en 1770. www.syndicat-initiative-cluis.com/histoire/ archive.is/OeRR fr.wikipedia.org/wiki/Cluis www.rempart.com/site-forteresse-de-cluis/123362 www.rempart.com/asso-association-pour-la-sauvegarde-des-s...](https://images.trvl-media.com/place/3000039048/98396470-8671-4ee6-a7b8-bc19de664571.jpg?impolicy=fcrop&w=1200&h=500&q=medium)















































































